Le maïs sur l’échiquier géopolitique mondial

La production et l’exportation de maïs se concentreNT autour de quatre pays principaux : États-Unis, Brésil, Argentine et Ukraine.
Le maïs non-OGM est largement cultivé depuis ses dernières années en Ukraine. L’Europe est devenue dépendante des récoltes du maïs ukrainien même si la France, la Pologne, la Roumanie ont encore des volumes de production non négligeables.


Incertitudes géopolitiques, climatiques ou encore normes européennes, la meilleure solution est d’être autonome en France sur la production de maïs, voire même excédentaire afin de fournir nos pays voisins. La condition est néanmoins que « la classe politique et les consommateurs comprennent que cela demande quelques conditions, de la mobilisation d’eau, de terres, de moyens scientifiques » rappelle Sébastien Abis, chercheur associé à l’IRIS – Institut de relations internationales et stratégiques. 


Pour comprendre la géopolitique du maïs, il faut aussi observer l’est du monde. La Chine est le premier producteur mondial de maïs or pour nourrir une population croissante, elle doit importer des volumes importants. La question se pose donc pour l’empire du milieu : savoir si demain elle sera capable de répondre à sa demande intérieure ou si elle restera dépendante d’autres pays dont le Brésil, fournisseur majeur du marché d’import chinois.