La place des céréales dans la guerre Ukraine/Russie

Alors que la guerre éclate entre l’Ukraine et la Russie, la place de ces deux pays dans le marché des matières premières agricole est telle que les cours bondissent à la perspective d’une baisse des échanges. Si certains voient une opportunité pour l’exportation française à court terme, les conséquences à moyen et long-terme sont nettement plus imprévisibles.

Un champ de blé doré sous un grand ciel bleu. L’origine du drapeau ukrainien en dit long sur la place de l’agriculture dans le pays.

Nord Céréales, comme l’agriculture française, entre plutôt en concurrence avec l’Ukraine et la Russie. La France est exportatrice de blé comme eux, à destination des pays demandeurs (Afrique du Nord, Chine, Moyen-Orient). La Russie est le 1er exportateur mondial de blé, tandis que l’Ukraine est le 3ème. Le maïs que nous importons vient de Roumanie et de Bulgarie.

Si la Russie et l’Ukraine ont encore plusieurs millions de tonnes de blé à exporter, cela risque d’être compromis avec le conflit actuel. De son côté, la France est en fin de campagne. Il y a donc moins de matières premières disponible pour l’export sur les marchés.

Ces dramatiques événements rappellent l’importance de la souveraineté alimentaire nationale. Nous devons plus que jamais encourager nos agriculteurs à produire de quoi nourrir la France et aussi le monde. Des céréales comme le blé, base de l’alimentation de l’humanité, ne pousse pas équitablement sur l’ensemble du globe. Il est donc impératif pour des pays producteurs comme la France, de maintenir une agriculture capable de produire pour alimenter ces populations.