« La grande réinitialisation » ou « The Great Reset », est une proposition de planification économique pour reconstruire l’économie de manière durable après la pandémie.
La COVID a mis en évidence les faiblesses du commerce international. À plus ou moins brève échéance, c’est l’organisation de la production et des flux qui va probablement être repensée. Va-t-on vers la fin de la politique du « zéro stock » ? Les entreprises européennes vont-elles organiser des relocalisations sur leurs bases nationales ou sur des pays plus proches que ceux asiatiques ? Elles arbitreront entre la réduction du risque de non approvisionnement et le coût entrainé par le recours à une main d’œuvre plus chère.
Le coronavirus va-t-il être plus efficace que toutes les manifestations pour détricoter la globalisation de notre monde ? Les partisans du repli sur soi et de l’érection de barrières et frontières y voient une opportunité de « démondialisation ».
Il est fort probable que toutes les entreprises implantées de par le monde revisiteront leurs stratégies. Néanmoins les réorientations seront lentes et tributaires de leur coût.
Avec la mondialisation, le commerce international était l’arme de la paix !
Mais, depuis une dizaine d’années, la mondialisation a été mise à mal par les « trois dumpings chinois » monétaire, social et environnemental, les postures de Donald TRUMP, la pandémie, l’agression russe en Ukraine…
Dans un monde globalisé, quel que soit le niveau de mondialisation, seules les stratégies de coopération permettent de surmonter les défis auxquels l’humanité est confrontée.
Le fret maritime a encore toute sa place dans les échanges internationaux !