Malgré des récoltes de céréales en baisse, l’Union Européenne annonce qu’elle sera en mesure de répondre aux besoins de sa population grâce notamment à la France. Elle sera même exportatrice nette de 23 Millions de tonnes d’après le Conseil International des céréales (CIC). .
Les échanges mondiaux de céréales en 2022-2023 devraient s’établir à 469,6 millions de tonnes, soit une augmentation de 2 millions de tonnes par rapport aux estimations indiquées dans le rapport de juillet de la FAO, mais un niveau inférieur de 1,9% à celui de 2021-2022.
Établies à 191,3 millions de tonnes, les prévisions portant sur les échanges mondiaux de blé en 2022-2023 (juillet-juin) sont quasiment inchangées depuis juillet et indiquent toujours un fléchissement de 1,8 pour cent par rapport au niveau de 2021-2022 (juillet-juin). L’amélioration des perspectives en ce qui concerne les exportations de blé du Canada et de la Fédération de Russie, grâce au relèvement des prévisions de production, a compensé la baisse attendue des expéditions en partance de l’Union européenne.
En août, l’Ukraine a repris ses expéditions de céréales depuis les ports de la mer Noire dans le cadre de l’initiative céréalière de la mer Noire, mais, étant donné qu’elle a jusqu’à présent expédié principalement du maïs, les prévisions de la FAO concernant les exportations de blé restent inchangées (10 millions de tonnes).
Néanmoins, les échanges mondiaux de céréales secondaires en 2022-2023 (juillet-juin) devraient accuser un retrait de 2,6 pour cent par rapport à 2021-2022 et tomber à 223 millions de tonnes, compte tenu de la baisse attendue des échanges mondiaux d’orge et de sorgho. Dans le cas de l’orge, la baisse est principalement due à la réduction de la demande prévue en Chine et en Turquie, ainsi qu’à la diminution des expéditions en partance d’Australie et d’Ukraine.